Etre dans le ciel sans le déranger...
C'est dans cette lumière particulière de fin de journée, ou tôt le matin,
que le vol a lieu afin d'éviter les turbulences dues à l'échauffement du sol par le soleil.
L'atmopshère se crée déjà dans ces instants qui précèdent le voyage.
Décharger le grand sac dans lequel est repliée l'immense enveloppe de nylon.
Fixer le brûleur relié aux réservoirs de propane à la nacelle d'osier ou de rotin.
On insufle alors de l'air chaud dans l'enveloppe que l'on aura déroulée avec d'infimes précautions.
Le tissu léger se prête à de belles ondulations.
Le geste est sûr et précis. Tout au long de l'opération il faut s'assurer que la toile est intacte.
L'enveloppe s'allège au fur et à mesure sous l'air rendu chaud par l'action des brûleurs.
Une fois gonflée, elle est gigantesque ...
Une montgolfière peut peser jusqu'à une tonne tout en restant plus légère que l'air.
Soudain, ça y est. C'est fantastique...
Nul besoin de mots.
Choisir l'altitude, tenter de capter des courants contraires et écouter le silence...
Les voitures suiveuses partent déjà...
Petit à petit, les ballons viennent se poser ça et là dans le ciel azur.
Et moi, j'ai envie de rester très longtemps à les regarder s'éloigner à la rencontre de l'horizon...